Portée Disparue, Pourquoi Pas?

Je m'étais toujours dis que c'était pour les faibles, mais je me rends compte que je le suis, c'est trop a supporter, c'est a peine le premier jour qu'on me crache dessus déjà, j'en ai assez, j'ai besoin de me soulager...

Je pris un briquet, une cigarette, ou tout le paquet je ne me souviens plus, alla dans ma chambre. J'en allumais, une par une, a la suite, je n'avais même pas mangé. Je retournai dans le bus, je frôla Thomas, qui me regarda froidement, j'espérais ne pas sentir la clope.

L'après midi, j'ai continué a faire connaissance avec cette folle de Noémie, on l'avait pas ratée celle là! Thomas et moi, rien de nouveau, on s'ignorait toujours, mais il m'a vraiment prise pour une mongole je crois, il m'ignore, mais en cours, il va me regarder, soupirer et tourner la tête, il est tellement c**. Tant pis, il a tout gaché, c'est pas ma faute.

Puis, 16h30 ont sonné, je rentre chez moi, mes parents sont rentrés, j'ai peur. Ils se disputent violemment, j'entends des cris, je cours et voit mon père, une bouteille a la main, se préparant a frapper ma mère. Je cours, m'interpose entre eux deux et prie pour que ça s'arrête.

Hélas ça ne fait qu'énerver encore plus ce dernier qui me pourchasse a travers la maison, je fuis vers la porte d'entrée, elle est fermée à clés, comment c'est possible?! Je m'accroupis en boule, pleure toutes les larmes de mon corps tandis que ce fou furieux me hurle dessus. J'ose lever ma tête, chose que jamais je n'aurais du faire, je n'ai a peine le temps de comprendre ce qu'il m'arrive que je vois du noir, partout.

Je tente de me lever, mes jambes sont molles, ma tête tourne, j'essaie en vain d'ouvrir mes yeux, que je pense fermés, mais qui sont bel et bien ouverts, je cherche un appui autour de moi, je tombe, je me relève, je rechute, rassemble toute l'énergie qu'il me reste, je monte, rechute, pousse un dernier cri, et c'est le vide total.