Appartement de Valentine

J'étais choquée, par ce que je venais d'apprendre. C'était pire que moi. Pire que Jodie. Je ne savais que répondre.

Je courus à l'entrée, en essuyant mes yeux. Je baissais légèrement le tête, mais reconnus la fille rousse d'il y a quelques minutes.
"Oui ?"

Je passais ma main dans mes cheveux, gênée. Que pouvais-je dire ? "Ne t'inquiètes pas, je fantôme du frère mort-né de mon amie s'est calmé" ? Non, c'était ridicule...
"N...Non, tout vas b..bien..."
Pitoyable.

Je le regardais, surprise.
"Oui, j'ai le rôle principale. Tu y vas ."
Je me rendis compte à ce moment là que beaucoup, BEAUCOUP de gens allaient venir demain.

Je me levais. Il allait faire nuit. J'allais devoir rentrer. Seule.

"-Bon allez, à plus, Valentine. Tu diras à Jodie et à Aï.. Oh bonjour Mademoiselle la rousse. Excusez-moi, je dois partir."

Je tenais à peine sur mes jambes, mais je faisais en sorte que cela ne se voit pas.

"Hep hep hep, qu'est-ce que tu fais ? T'appelles ta mère, tu restes ici ma vieille ! "
Je lui souris, mon qu'elle oublie mon regard vitreux.

""Mademoiselle la rousse" peut rester elle aussi si elle veut ! De toute façon, je crois que mon appart' est plutôt grand. Il nuit noir, ça serais plus que dangereux de rester dehors maintenant."

"- Je ne connais pas ton prénom. C'est tout. Valentine, non. Mes parents travaillent."

"Marie, appelle ta mère, s'il te plaît. Je ne veux pas que tu rentres seule."

- C'est bon, je reste. Je te dis, que ma mère ne répondra pas. J'appelle ma Sœur, si tu veux.

Puis, je regarda Chocola.

- Ah, excuse moi, je ne savais pas.

J'avais froid, mais pris ma veste et pris Valentine à part.

-Viens, on va fumer. Je sais que tu fumes, quand j'étais entrain de me reposer, j'ai un peu regardé autour de moi ...

"Je pense que tu connais déjà mon nom; il n'y a pas besoin de le préciser ! Enchantée Chocola ! "
Je regardais la lettre que j'avais toujours en main. Il fallait que je règle cette histoire au plus vite.

Je regardais Jodie. Devais-je lui dire ? Je n'aimais pas mentir, je n'allais pas tout révéler.
"Quelqu'un qui va recommencer à faire de ma vie un enfer..." dis-je une pointe de tristesse dans la voix.

Je ne répondis pas et baissais la tête. Je ne voulais rien dire. Marie était au courant, pour la simple et bonne raison que je lui en avait parler, un jour où j'avais reçus une lettre quasiment identique. Aujourd'hui, je ne savais pas s'il étai bon d'en parler à d'autres personne, et de me morfondre encore et toujours sur les malheurs qui me frappent. La tête toujours baissé, je pris conscience de la gravité de la chose. S'il reprenait pas garde, je ne m'en sortirais certainement pas vivante.