Appartement de Valentine

"Juste en face..."
Je regardais Marie, et m'accroupie à coté d'elle.
"C'est moi, Valentine, n'est pas peur. Je t'ai toujours dit que ses merdes allaient te pourrir ta santé. Tu doit être crevée. Tu sais quoi ? Tu restera ici ce soir, tu dormira dans ma chambre. Je vais demander à Jodie de rester aussi."
Je venais à peine de me rendre compte de la connerie que je venais de faire. Elles allaient savoir, tout savoir... Sur mon addiction, et sur mon enfance...

J'entendis a peine les excuses de Marie. J'allai dans la salle de bain de Valentine, comme le reste de l'appartement, elle était impeccable. Mon oeil commençait a enfler et a changer de couleur. "Aïden, occupe toi de ça." Murmurai-je. A ces mots, un léger souffle frais passa sur mon oeil et la douleur s'interrompit. Mon oeil devrait se rétablir assez vite. Mais Aïden crut que me guérir ne suffisait pas, il décida de me venger...

Mon téléphone sonna. Ma mère me rappelait. Je décrochais, et m'éloignais.
"Maman ? Ou...Oui... Non, je n'ai toujours pas lu le reste... Tu sais, je sais pas si ça vaut le coup... Oui, c'est vrai, t'as raison... J'ai peur... Oh, ça t'en sais rien ! Il est capable de tout ce mec ! Il me hais...
Je te laisse, je vais lire la reste de la lettre... Kiss ! "
Je rentrais dans ma chambre, et se que je vis me pétrifia.

Aïden flottait au dessus de Marie et la regardait sangloter. Il fit léviter un livre et l'envoya à l'autre bout de la pièce, fit sauter le lit et le bureau, arracha les draps du lit et les faisait voler un peu partout, explosa l'ampoule de la lampe de bureau, ouvris brusquement les placards et les tiroirs, il saisit Marie par les jambes et la trainait dans les airs la tête en bas.
Pendant ce temps, je remis la glace de Valentine qui maintenant ne servait plus a grand chose et me passai de l'eau froide sur le visage, sans remarquer l'absence de mon frère...

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

Soudain, un cauchemar commenca. Un cauchemar pourtant réel. Je m'envola. Après que tout autour de moi volait. Je criais. Hurlait.

J'entrais dans ma chambre et vis des livres voler, des draps déchirés et Marie paniqué au milieux de tout ça. Puis, une force invisible la traîna par les pieds pour l’emmener je ne sais où. Je hurlais :
"Aïden, arrête ! Jodie ne sera pas contente !

Je remerciai Aïden de m'avoir soigner mais n obtenu aucunes réponses. Je me tournai, il n'était plus là. J'entendis alors Marie hurler à la mort. Le genre de cris qui te glace le sang. J'accourus dans la chambre de Valentine et assista au désastre. Je compris immédiatement ce qu'il se passait. Je me mis alors a hurler si fort que ma voix en tremblait : "AIDEEEEEEN !!!! AIDEEEEEN !!!! ARRETE CA TOUT DE SUITE !!!! JE NE T'AI JAMAIS DEMANDÉ DE FAIRE UNE CHOSE PAREILLE !!!!" Sur ces mots, tout les objets s'immobiliserent et Marie restait suspendue au milieu de la chambre la tête en bas...

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

Jodie avait un lien avec ce qu'il m'arrivait. Dès qu'elle cria à un certain Aïden, tout s'arrêta, du moins, s'immobilisa. J'étais encore plus mal.

Marie n'était pas a l'aise. J'ordonnai à Aïden de la déposer sur le lit, il s'exécuta. Je lui donnai l'ordre également de tout ranger. Je courus serrer Marie dans mes bras et m'excusai pour tout, j'espèrais qu'elle ne m'en veuille pas, même si cela était presque impossible..

Je rentrais dans ma chambre et pris vite la lettre avant de partir dans la salon. Il fallait absolument que je la lise.
Je hurlais tout de même "m'en fous, vous dormez ici ce soir..." et commençais ma longue et douloureuse lecture.

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

"- Que ... que c'est il passé?"

"Oh Marie... Je suis sincèrement désolée... Je-je voulais pas te faire du mal ! C'est de ma faute... Tout est de ma faute... Pardonne moi... Plus jamais il... JE te referai une chose pareille !"
Je me voulais rassurante. J'espèrais que Marie ne me vomisse pas dessus. J'aperçus Valentine avec l'étrange lettre entre les mains, dos à nous.

~~Chère~~ Valentine,
ça n'est plus la peine de nier tes origines : Tu es ma fille, à point c'est tout. Tu ne peux pas mentir, tu es de ma création, tu as mon sang et je t'ai vu naître de mes propres yeux.
Je ne peux certes pas reprendre ta garde, mais je peux tout de même te suivre et te hanter jusqu'à la fin de ta vie. Je te suivrais, crois-moi. Je sais où tu es.
Plein de haine et de malheurs,
Ton cher père.
Mes yeux me piquaient. Il fallait que j'appelle ma mère.

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

"- C'est rien, ça va. Qui est Aïden?"

"C'est compliqué... C'est une entité qui est reliée a moi depuis ma naissance... C'est l'esprit de mon frère jumeaux, mort-né..."

Je guettais le moindre geste de Valentine mais de dos, il était difficile d'identifier le moindre sentiment.

Je me ruais sur mon portable, les yeux humides, et composais le numéro de ma mère avant de sortir de ma chambre. Elles m'avaient certainement vue, mais je m'e fichais.
"Maman... Aide-moi.."

Je lachai Marie, la regardai et lui souris en guise de réconfort. Valentine s'éclipsa...

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

J'étais à bout de force. J'acquiesca et m'excusa au près d'Aïden.
Puis, j'alla discrètement écouter Valentine. Si seulement. Si seulement, Aïden pouvait écouter..

J'avais l'impression de hurler, je m'étouffais dans mes sanglots, je n'articulais plus..

"Maman, aide-moi...Il est là, il m'a retrouvé, il me hais... Il va me harceler, qui sait se qu'il est capable de faire ?"

Valentine s'éloignait. Je glissai à Aïden : "Plutôt que de ruiner son appartement, rends toi util et suis-la." Après ça, je lançai un regard confiant à Marie. Aïden s'approcha de Valentine et mémorisa mot pour mot ses paroles..

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

Je retournais me coucher ... du moins, me reposer.

"Il m' déjà détruite tellement de fois.. A cause de lui, tu vois où j'en suis ? Si seulement tu voyais mes poignets... J'aimerais mourir, disparaître loin sous terre et être oubliée des fois !"

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

*patiente*

Je me cachai derrière la porte, a genoux sur le sol, les paupières closes. Je fus plus que surprise lorsque je l'entendis dire :
"Il m'a déjà détruite tellement de fois.. A cause de lui, tu vois où j'en suis ? Si seulement tu voyais mes poignets... J'aimerais mourir, disparaître loin sous terre et être oubliée des fois !"
Ses poignets ? Mais qu'avaient elles aux poignets ? Et que lui a t il donc fait ? Tellement de questions sans réponses... J'attendis plus d'informations.

"Oui..Je sais, c'est mal, mais je suis accro... Je...Je te laisse...Kiss, je te rappelle demain après le théâtre..."

Je raccrochais, et soupirais.

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