Collège et ses alentours (LIBRE)

Le collège de banlieue grouille de bandes ennemies qui n'hésitent pas a se battre

Je traîne autour du collège,j'attends Glimmer.Pour passer l'attente,je sors  mon couteau.J'en garde toujours un vrai sur moi.On ne sait jamais avec toutes ces bandes qui tuent les gens en ce moment...
Je caresse la lame effilée,en espérant qu'un jour,je pourrais m'en servir comme il me plait.Si je pouvais,je lancerai des couteaux à toutes ces racailles qui se prennent pour les plus forts,qui recrutent de pauvres gosses sans famille qui finissent de toute façon par se faire tabasser,ou pire....
Au moins,ils leur arrivent de faire de bonnes actions,mais moi,je n'en ai rien à faire,et de toute façon,si une bande me voyait lancer,elle me recruterai tout de suite.On verra.
Ou peut-être que les bandes n'ont pas besoin de lanceurs de couteaux expérimentés.Peut-être qu'ils sont juste des refoulés,des gens qui tabassent par pur plaisir,qui n'ont aucune famille...

J'arrivais au collège, en bus. Maxence avait dormi chez un pote à lui. Je le vis. Arriva dans son dos et lui sauta dessus, ou plutôt sauta dans ses bras. Il me fit comprendre qu'il était convoqué, et ce dès que son bus arrivait au collège. Il rentra donc. Mais juste avant, me donna son joint. Je le finissais bien tranquillement, tapant des bises par-ci par-là. Je me tapais aussi souvent des barres (fous rires). Quelques fois aussi, je critiquais. Puis, la sonnerie retentit malheureusement. Je dû rentrer. En arrivant devant le portail, je jetais ma cigarette (que j'avais terminée, tout comme mon joint). Vers la gauche du portail. Je ne savais pas si il y avajt quelqu'un, mais je m'en fichais. Je tourna ma tête et vis une gamine 12 ans. Je crois que ma cigarette est tombée sur elle. Tant pis. J'allais bientôt franchir le portail. Quand soudain, j'eû un mal de ventre impossible. Mais je ne montrais pas ma souffrance.

La sonnerie retentit.
Une fille,près de moi,rentre en jetant son mégot tout dégueulasse sur moi.L'impact me brûle la peau...
Je suis très en colère.J'attrape la fille part son haut et je lui lance un de ces regards qui veut dire :"t'as interêt à vite t'excuser".Mais elle n'en fait rien.Je ne suis pas dupe.Je ne sais même pas si je réussirais à la tenir une seconde de plus.Alors je la lâche.
-Pourquoi tu me jettes ton mégot tout dégueulasse?! Oh je vois.Tu fumes dans le but d'oublier ,ou peut-être que tu te dis que ça te rendrait cool,à défaut d'être intelligente.Tu fais partie d'une de ces bandes moisies?Pigeonne.
La fille lève la main sur moi,mais j'évite son coup.

Enfin, nous arrivions au collège, Jodie et moi. Nous sortions du Théâtre et avion bavarder tout le long du trajet. Elle me semblait très gentille et tout à fait normale.
Enfin arrivées dans le bâtiment, j'entrepris une longue visite.

Marie se battait encore avec d'autres personne. Elle n'était pas méchante, je la connaissait bien.
"Elle s'appelle Marie. Oui, je la connais."
Un grand sourire inonda mon visage. Un sourire Niais, qui n'entrait pas dans mes habitudes.
Regardant du coin de l’œil la petite bataille qui se préparais, j'aperçus Marie, s'approcher de nous.

Prim': Merci de jouer mon perso'. Pas de baston.


La petite me toisait. Elle devait avoir douze ans.
-Désolé petite, mais je n'ai plus l'âge de jouer aux barbies avec toi. Je ne parle pas aux gamines et ne les frappe pas. Encore moins avec les merdes. Ça éclabousse. T'avais qu'à pas essayer de faire Jackie Chan, en évitant mon mégot. Je fume pour des raisons que t'as pas à savoir. Et je m'en balle de ton avis. Maintenant, lâche moi. Si t'as un problème avec la bande, tu le règle pas avec moi, Couche-Culotte.

Je n'attendis pas sa réponse et au moment de rentrer, j'apercu de jeunes filles qui me regardaient.
Je m'approchais d'elles.
-Qu'y a t-il?
Je parlais d'une voix douce. Pour ne pas les effrayer, n'ayant aucun but. Ni malsain, ni sympa.

Je la regardais.
"Jodie voulait savoir qui tu étais, elle a vu une baston entre toi et une petite." répondis-je.
Je la savais spéciale, mais sympa. Je n'avais pas peur. J’excellais dans tous les arts martiaux et sports de combat. C'était plutôt à elle d'avoir peur. Mon regard Dévia vers Jodie, afin de voir sa réaction.

-Oh, tu parles d'une baston, Bichette. Elle a pleurniché, parce qu'elle a mal interprêté Jackie Chan!
Qu'elle me frappe et...
Je fis un petit clin d'oeil.
Je m'approcha de la dénommée Jodie pour lui murmurer à l'oreille qu'elle ne devait pas avoir peur de moi. Bon, c'est vrai je devais puer la clope.
-Et mon bisous, sinon, Valentine?
Elle oubliais de me dire bonjour? Roh, la couquine!

Je la regardais, peut-être de façon méprisante.
"Tu sais très bien que je ne peux pas te faire de bisou."
Seuls certaines personnes étaient au courant de mon passé. J'étais froide et distante quand on réveillait en moi ce cauchemar ambulant. Je ne pouvais me séparer de cette haine envers la vie, et encore moins quand on passait son temps à me rappeler que mon enfance n'étais qu'un désastre.

- Ah oui, pardon. Excuse-moi, Bichette. Je suis là, au cas où.

Je lui adressais un sourire ne pouvant ni la toucher, ni la prendre dans mes bras. Mais, elle savait -je pense- que c'était déjà beaucoup, dans mon intention, de lui montrer que j'étais là pour elle.
Je me tournais vers Jodie.
- On ne se battait pas!
Elle regardait mes vêtements. Je me demandais ce qu'elle en pensait, mais ne voulait pas lui demander.

Je regardais Jodie.
"Non, je suis là depuis seulement cette année. Je suis partis loin de chez mes parents, pour vivre seule."
Je n'avais pas envie de tout lui reveler d'un coup, je préferais li cacher, pour le moment, toute mon enfance.

-Jodie, je suis ici, depuis ma sixième.
Je souriais.

J'examinais Jodie. Quelle naïveté... Mais je trouvais ça tellement adorable !
"Oui, j'ai un appartement à moi toute seule. C'est pas tout le temps facile, surtout les fins de mois ! Si je me suis installé seule, c'est parce que j'ai un objectif. J'habite jusqu'à coté du théâtre, tu sais ! "

-Je vis chez mes Parents. Mais, je suis plutôt reservée. Malgré les apparences...
Je sortis une boite de chewing-gum et leur en tendit.

"Disons que moi seul moyen de distraction sont chez moi et le théâtre... Si vous voulez, on va chez moi après les cours ?"
Je ne savais pas pourquoi j'avais dit ça. Mais, je voulais me lier une amitié avec Marie et Jodie.

-J'en ai à la menthe, à la fraise et au cannab... et c'est tout !
Je veux bien Vava'!
Je me rattrapais. Ces deux pauvres "gosses" n'avaient pas l'air très heureuses. Je devais les empêcher de finir comme moi....

"Je prendrais fraise."
Je savais que Marie se doutait de quelque chose, mais en aucun cas elle n'étais au courant de l'état pitoyable de mes poignet. J’espérais avoir le temps de cacher toutes les substances qui devaient traîner par-ci par là dans mon appartement avant qu'elles ne se doutent de quelque chose.

(Les filles, je suis au Lycée plutôt, non ? J'ai 17 ans xD)
"En terminale option théâtre. Tu as quel prof là maintenant ? On est peut-être dans la même classe ! "