Un incendie dévastateur dans la maison de Chocola FINI !

J'étais dans mon lit, je dormais. Soudain la chaleur caressa mon bras...
"Ce doit être le soleil qui entre par la fenêtre", me dis-je.
Mais je ne me levais pas : on était samedi après tout !
Je me rendormais donc dans un sommeil léger.

Un peu plus tard...

Je me réveillais en sursaut. Apparemment, ce n'était pas la chaleur du soleil car elle s'était beaucoup trop intensifiée... J'ouvris les yeux et pendant un moment je cru que je n'étais pas dans ma chambre. Il y avait le feu !
Je bondis de mon lit, essayant de maîtriser ma panique comme avant une compétition d'arts martiaux. Mais là, la panique était 10 fois plus intense, 100 fois plus ! Je m'aplatis à terre, suivant ce qu'on m'avait appris : comme la fumée montait, au sol on pouvait à peu près respirer, et ainsi ne pas être asphyxié. Je me dirigeai en rampant tant bien que mal vers mon bureau, où se trouvait mon portable. Je l'attrapai, composait le 18 et apposait l'appareil contre mon oreille, toujours allongée.
Une sonnerie... deux sonneries... et un homme à la voix grave décrochait.
"Allô ?"
"Bonjour, mon nom est Chocola Kâto, je..."
Je ne pus terminer ma phrase que par un toussement, même au sol ça devenait irrespirable ! Horrifiée, je regardais les flammes lécher avec avidité les murs et les meubles, tout... tout ce qui m'était cher ! Je continua, faisait un effort :
"Ma maison est... *tousse, tousse* en feu ! *tousse* J'habite... *tousse*dans la rue de... *tousse tousse* Saint François d'Ass... *tousse* ...ise !"
Juste en finissant cette phrase, je m'évanouis, mon portable tombant par terre. J'eus juste le temps d'attraper une boîte pleine d'objets précieux et de la caler dans mes bras avant de plonger dans le coma, fermant les yeux.

5 minutes plus tard, les pompiers étaient arrivés...

Cinq pompiers entrèrent dans la maison de Chocola, vêtus de la tête au pieds d'une combinaison spéciale et d'un casque pour ne pas sentir la chaleur des flammes. Ils se frayèrent un chemin parmi les débris et commencèrent à chercher la jeune fille ; pendant que le reste de l'équipe essayait d'éteindre les flammes avec leurs lances à eau.

Dans la chambre de Chocola...

Je sentis quelque chose d'humide me parcourir le visage et les mains. J'ouvrais les yeux, qui me picotèrent aussitôt à cause de la fumée. Je reconnus Sakura, ma chienne ! Inquiète, elle me reniflait et gémissait. A côté, je vis Cherry, ma chatte encein... oh non ! Son ventre était redevenu plat ! Elle avait mis bas ! Aussitôt, je me redressais à quatre pattes pour aller plus vite. Je fourrai mon portable dans ma poche pour avoir au moins une main libre, l'autre étant prise par ma boîte si précieuse à mes yeux. Je cherchais partout dans ma chambre où les chatons de Cherry étaient dissimulés. Puis je vis Cherry se diriger, inquiète, vers l'armoire dont le haut brûlait ! Si c'était bien là que ses chatons se trouvaient, ils allaient mourir d'une seconde à l'autre ! J'avançais péniblement jusqu'au grand meuble et trouvais là trois petits chatons qui poussaient des cris de peur, appelant leur mère. Les pauvres petits étaient, comme tout chatons qui viennent de naître, aveugles. J'ouvrais ma boîte : mon kimono que j'adorais était là, ainsi que d'autres objets mais en-dessous. Je posais les chatons avec précautions sur mon kimono et laissais la boîte ouverte pour qu'il puisse respirer. Je regardais Cherry : ses yeux traduisaient une confiance absolue.
Soudain Sakura se mit à aboyer, elle avait senti quelque chose ! Ce devait être les pompiers qui étaient arrivés ! Je criais aussitôt, pour les avertir que j'étais là.
"A l'aide ! Au secours !"
Je toussais, la fumée était entrée dans mes poumons quand j'avais crié.
J'essayais tant bien que mal de me rapprocher de la porte, je suivais Sakura qui aboyait, et je criais le plus fort possible, faisant attention de ne pas faire tomber les chatons de la boîte ; et Cherry me suivait de près à côté de moi, presque collée à moi. Les meubles se détruisaient petit à petit, si les pompiers n'arrivaient pas bientôt, tout allait s'effondrer...



Quelques heures plus tard...

La suite ici : https://tv-cro.forumactif.org/t104-l-hopital-libre

Ce n'est qu'une étape, merci donc de ne pas poster.