Hall, Couloirs & Studios du Laboratoire

Le Laboratoire porte le nom de "P.A.L", "The Paranormal Activities Laboratory".
Le laboratoire est connu de peu de mondes et rarement fréquenté par les touristes.
Il est composé de plusieurs bureaux. A l'intérieur de ces bureaux, de nombreux enquêteurs
travaillent sur des évènements étranges, identifient des esprits et autres entités.
Pour avoir accès aux différentes pièces du laboratoire, il faut franchir de nombreux couloirs.
Il y a plusieurs pièces d'expériences pour les scientifiques du laboratoire. La plupart des
employés vivent ici et travaillent jours et nuits sur leurs projets. Ils ont donc chacun leur
studio personnel situé à l'arrière du batiment.

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Valentine et moi arrivèrent essoufflées au laboratoire. Nathan Dawkins, le directeur du laboratoire, nous accueilla. Il se présenta à Valentine. Il nous invita à nous assoir sur les quelques chaises d'attentes du hall. Nathan, je le considérais comme mon père. Ma mère était décédée à ma naissance et mon père n'avait pas su supporter Aïden. Mon père avait donc décidé de me faire vivre dans ce laboratoire. J'y habitais depuis mes 6 ans. Ici, je me sentais en sécurité. Même si les appels imprévisibles de Nathan m'énervaient, j'appréciais cet endroit. Les murs gris, le carrelage bleu gris, les chaises grinçantes, les salles d'expériences et les tests avec Aïden faisaient parties de mon quotidien. Je demandai à Nathan si je pouvais faire entrer Valentine dans mon Studio. Il ébouriffa ses cheveux châtains un instant, remit ses lunettes (il faisait toujours ça quand il réfléchissait) et accepta. Je l'enlaçai pour le remercier. Nous marchâmes alors toutes les deux dans le long couloir, côte à côte. Je m'adressai à Valentine "On devrait être en sécurité ici, ne t'inquiète pas, Nathan est un type super."

Je tremblais, toujours un peu crispée. J'avais des gestes bizarres, comme ma tête qui partais sur le coté d'un seul coup. Oui, mes nerfs n'avaient pas supporter ce contact trop brusque. Je ne voulais pas qu'elle me vois en pleine crise, surtout que je devenais violente, mais ça ne devais pas lui échapper. Je ne marchais pas correctement, je bougeais, en faisant des gestes étranges et Mes yeux se clignaient de plus en plus vites.
"En sécurité ?" Articulais-je.

Je trouvai sa voix bizarre. Je me tournai vers elle et vis qu'elle était toute tremblotante, ses yeux clignaient sans arrêts et sa tête faisait des choses vraiment bizarres. Je me souvins soudain de son traumatisme, elle n'aimait aucun contact physique. Lui aurai-je pris la main trop brusquement ? Je regrettais un peu mon geste. J'étais une fille très tactile, dans ce domaine, Valentine était mon total contraire. Mais ce n'était pas de sa faute. Je ne trouvais pas les mots pour m'excuser.

"Valentine ? Je... Excuse moi... pour-pour ta main."

Mes épaules sautèrent.
"Ce n'est rien. Je te remercie, si tu n'aurais rien fait, je serais restée là bas, et il m'aurait vu... Merci"
Je tentais de lui sourire. Je risquais d'avoir des hallucination horribles et de m'en prendre à elle.
Je mis mes mains dans mes poches. Je me connaissais trop bien. Je savais de quoi j'étais capable. Je continuais tout de même à bouger sans pouvoir m'arrêter. C'était très mauvais signe.

"Voilà, tu es dans mon petit univers, mon cocon." dis-je tout en poussant la porte de mon studio "Et... tu crois qu'il a eu le temps de te reconnaître ?"

"Mes yeux se voient dans le noir. Je veux dire... On les remarque vraiment bien. Je pense que oui, il va essayer de s'infiltrer ici."
Je pris ma tête dans mes mains, et reculais. Ma vision se brouillait, puis, tout devint étrange autour de moi. Tout commençait. J'entrais dans une crise hallucinatoire.
"Jodie... É...Éloigne-toi, vite..."
Je tombais à genoux.

Je restais éloignée comme elle me l'avait demandé. Je ne savais pas quoi faire. Elle se tenait le crâne et se recroquevillait sur elle-même. Elle avait l'air de souffrir énormément. "Pourquoi me suis-je sentie obligée de lui prendre la main ? Pourquoi ?!" répétai-je à haute voix. Perdue et paniquée, je décidai de demander de l'aide à Nathan. Avant de partir le chercher, j'expliquai tout à Valentine, j'ignorai si elle me comprendrait. "Euh... Ecoute... Je-je-je vais chercher Nathan, hein ?! Bouge pas, Bouge pas ! Je-je reviens tout de suite !" Je courus dans les couloirs à sa recherche, il demeurait introuvable. Je suppliai Aïden de garder un oeil sur elle. J'eus un très mauvais pressentiment et décidai de retourner dans le studio. De là-bas, j'appelai Nathan le plus fort possible...

Tout devenais sombre. J'entendais au loin la voix de Jodie, qui se déformais. Je ne percevais plus les sons, je ne ressentais plus rien. Je me relevais, et regardais autour de moi. J'étais dans mon ancienne chambre. J'essayais d'avancer. Je titubais. Me tête me faisais horriblement mal, et j'avais l'impression d'entendre des pas se rapprocher de plus en plus de moi.

"Va-Valentine fait une crise ! Nathan ! Vite ! Que quelqu'un vienne m'aider !

[Aïden]

Je me déplaçai a vive allure. Faisant griller plusieurs ampoules sur mon passage pour guider Marie. Les cris de Jodie se rapprochaient. La porte du studio était restée ouverte, je n'eus pas besoin de lui montrer.

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

" Je me déplaçait rapidement, malgré la pénombre, grâce à l'aide de l'esprit qu'était Aïden. Il faisait griller les ampoules, pour me guider. Mais, il y avait autre chose qui me guidait. Malheureusement, cela ne me donnait qu'une envie : les cris de Jodie. On approchait d'une porte, elle était ouverte. Je devinais que c'était la chambre de Jodie. Je passais discrètement devant, pour regarder l'intérieur. C'était un studio, légèrement meublé, mais vaste et "agréable". Mais, tout ce qui appartient à cette folle est moche. J'avais remarqué une personne au sol. C'était ... Valentine !
J'en avais une preuve :
- Va-Valentine fait une crise ! Nathan ! Vite ! Que quelqu'un vienne m'aider !
Cette idiote avait réussi à faire faire une crise d'angoisse à Valentine ! Et le père allait arriver d'une minute à l'autre ! Il nous faudrait au moins une demie heure, le temps qu'elle se calme, et encore ! Elle avait l'air de faire une sérieuse crise. Mais le problème était qu'elle pouvait devenir très dangereuse. Je vais tuer Jodie !
Je traversai la pièce, pendant que Jodie était occupée à crier et à s'agiter dans tout les sens tout en regardant Valentine continuer sa crise. Bref, elle faisait tout ce qu'il ne fallait pas faire. J'alla fermer la fenêtre faisant croire au père que je ne l'avais pas vu et que je m'occupais du nettoyage. Puis, je sortis Jodie de la pièce. J'allais avoir besoin d'Aïden. Mais, où était-il? "

Bientôt je vis Marie s'infiltrer dans le labo. Je décidai quand même de m'en tenir à mon plan de départ. Maintenant, le père était presque en haut de l'échelle. Quand il fut en haut... la fenêtre se referma. "Marie !" pensai-je.
Mais le père, déterminé, donna un violent coup de pied dans la fenêtre, la faisant voler en éclat. Les bouts de verre furent projetés dans toutes les directions à l'intérieur. Il commença à passer une jambe. "Maintenant !" me criai-je intérieurement.
Je montai l'échelle rapidement, et juste quand le père s'apprêtait à entrer, je lui plaquai le mouchoir imprégné d'éther sur le nez et la bouche. Aussitôt, il fut "endormi".

Ma chambre était sombre. La fenêtre ouverte laissait passer un courant d'air gelé se propageant dans la pièce. Ma respiration se faisait lourde. Je tentais d'avancer, mais mes jambes me faisaient mal.
Des pas se rapprochaient. Je n'arrivais pas à voir qui s'approchait de moi. Mon père ? Très certainement. Je fermais les yeux, et essayait de me réveiller de ce cauchemars, mais rien à faire. J'étais seule.
J'entendais des bouteilles de bière se briser. Il arrivait, plus saoul que jamais. J'avais peur, j'étais tétanisée.

"Marie !" dis-je sans m'empêcher de me réjouir. "Aide moi ! Valentine fait une crise et je sais pas quoi faire... ! Quand je lui avais pris la main... Je... Je-j'avais oublié... Mais qu'est ce que tu fais ?! On-on peut pas la laisser seule !"

Je rejoignis Marie. Elle était d'un sang froid impressionnant. Je décidai de tenter de sortir Valentine de son étrange crise. Je m'approchai d'elle. Sa crise projetait des ondes négatives, ce qui m'empêcha d'essayer de la faire se dissiper plus vite. Néanmoins, je réussis à pénétrer dans son esprit. Je réussis à voir ce qu'elle voyait. Nous étions dans une petite chambre d'enfant peu décorée. Des pas se faisaient entendre. Des bouteilles explosaient...

J'étais roulée en boule dans un coin de ma chambre. Peut-être ne me verrait-il pas ? Les pas s'approchaient. Des pas lourds et bruyants.
Le porte s'ouvrit dans un bruit monstre. La lumière m'aveugla. Je savais que j'allais être passée à tabac. Mais je voulais tout de même essayer de passer à coté, comme si le fait d’espérer me rassurais. Je me trompais, évidemment...

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

" Jodie tentait de rentrer dans la pièce. Un pas de plus, et je lui envoyais un coup de bombe lacrymogène. Elle était contente de mon arrivée. Je faisais ça pour son frère, c'est tout.
- Putain, tu veux quelle te tue et aille en prison ou quoi merde?!!?
J'avais une idée."

Dans entrebâillement de la porte, je pu apercevoir la silhouette de mon père. J'avais envie de hurler, mais aucun son ne sortis. Je collais mes jambes contre ma poitrine, et enfonçais ma tête dans mes jambes. Je voulais qu'il m'oublie, qu'il ne fasse plus attention à moi. Ou juste qu'il m'aime et qu'il arrête de me frapper.
"T'es où grognasse ?! "
Je ne fis plus aucun bruit. Je ne bougeais plus. Il s'approchais dangereusement de moi. Il allait me trouver.

Je ne répondis pas. Ce n'était pas le moment de se disputer. Je me contentai de lui demander "T'as une idée ?"

Une grande silhouette sombre entrait dans la pièce. D'une voix grave et enrouée, il lança "T'es où grognasse ?!". C'était son père. Valentine se recroquevillait. L'homme fouillait la pièce du regard. J'assistai à tout cela, impuissant.

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

" Pfff. Elle m'exaspérait.
- J'ai besoin de personne.
J'orienta ma bombe lacrymogène, vers le dos de Valentine "

Chocola

Je passai la tête par la fenêtre brisée en mille morceaux.
- C'est bon, il est anesthésié. Je vous laisse...
Sur ce, je descendis de l'échelle avec le corps endormi tant bien que mal. Soudain, j'entendis un moteur... Je le traînais vite dans un buisson et m'y cachai aussi. La voiture s'arrêta.

Théo

La S.O. avait repéré cette Chocola. J'étais chargé d'aller la chercher. Je m'installais dans la voiture noire et fonçait au labo.
Je m'arrêtai. Mon visage était dans l'ombre.
- Monte, met le mec à l'arrière.

J'hésitais. Puis, finalement, je m'exécutais.

Messages : 502 Date d'inscription : 27/12/2013

" Où allait Chocola ? Je voulais à tout pris le savoir. Je me glissa dans le coffre de la voiture. Il y avait une sorte de couverture. Je m'y glissais. La voiture allait démarrer.
- Fffff
Il faisait chaud. Très chaud. Je sortais ma tête de la couverture. Transpirante. J'avais hâte de pouvoir descendre. Mais, je ne savais même pas si la voiture avait démarré. "

Avant que je ne puisse la retenir, Marie sortit du labo. J'entendis un bruit de moteur tout proche de ma fenêtre. J'allai donc voir et vis une voiture noire avec Chocola a l'intérieur. CHOCOLA ? Mais que faisait-elle ici ? Je vis également des éclats de verre et je réalisai que ma fenêtre avait été brisée..